Des Préjugés au Racisme,
L’exclusion de l’autre
Le Musée de l'Homme, centre de recherche, institution éducative et scientifique, a fait l'objet en 2015 d'une refonte architecturale complète.
A partir de mars 2017, une grande exposition temporaire "Des préjugés au racisme : l'exclusion de l'autre" a inauguré une programmation centrée sur des problématiques contemporaines, en écho aux thématiques de la Galerie de l'Homme.
Projet
Des Préjugés au Racisme, L’exclusion de l’autre
Localisation
Palais de Chaillot, Paris, France
Catégorie
Exposition temporaire
Commanditaire
Musée d’Histoire Naturelle, Département du Museum de l’Homme
Palais de Chaillot
Coût scénographie € HT
500.000 €
Interventions
Conception lumière, ingénierie audiovisuelle et multimédias
Collaborations
Scénographie : Atelier Confino
Graphisme : CL Design
Intégration audiovisuelle : Videlio
Intégration lumière : Phases 4
Production audiovisuelle : Drôle de trame
Production audiovisuelle : 13 Production
Cette première exposition temporaire développée sur 600 m2 se situe dans l'exacte continuité des fondements et des engagements du Musée de l'Homme, un musée militant qui considère la diversité et l'absence de hiérarchie entre les êtres humains.
Cette exposition temporaire tente développe la difficile mais nécessaire question du racisme. Le parcours commence par une production audiovisuelle à 360° permettant d’activer les ressorts inconscients qui nous poussent à construire les stéréotypes. L’espace est ensuite traité de manière à être immédiatement identifié : un hall d’aéroport, non-lieu, sans connotation culturelle particulière. La production multimédia diffusée dans différents écrans tactiles complète l’expérience de déconstruction de ces préjugés. L’espace suivant, une rotonde, est dédié à l’histoire politique des races et à celle des sciences ; on y présente des objets en vitrines ainsi que du contenu graphique. Des cartels numériques complètent l’information.
La visite se poursuit par une séquence forte : 3 cubes thématiques qui se succèdent dans l’espace. Ils sont disposés chronologiquement et reliés par un chemin anguleux ; des dispositifs intérieurs (objet totem, production audiovisuelle et contenu graphique) se répètent dans chacun d’eux comme les éléments des processus d’instrumentalisation de ces populations.
Le parcours scénographique s’articule dans un rythme ponctué de fortes immersions et d’ espaces plus classiques, souvent épurés dans un soucis de cohésion et de compréhension du contenu scientifique par tous les publics.