Mémorial Acte
Centre Caraïbéen d'Expression
et de Mémoire de l'Esclavage
MACTe
Le mémorial a pour ambition originelle de créer un lieu dédié à la mémoire collective de l'esclavage et de la traite, ouvert sur le monde contemporain
Collaborations
Scénographie : Atelier Confino
Assistance à Maîtrise d'Ouvrage : BIGFL
Graphisme : Georges Baur
Architecte mandataire : BMC
Intégration audiovisuelle : ETC
Intégration lumière : La Wash
Muséographie : Farid Abdelouab
Production audiovisuelle : AnimaViva
Agenceur : Prelud
Hologramme : Atelier Holographique de Paris
Espace Généalogie : Malice image
Ont été réalisés:
1400 points d'éclairage contrôlés en DALI et converti en DMX512.
Une salle illustre le carnaval avec des projecteurs asservis.
De multiples vidéo projection grand format.
Plus de 100 écrans tactiles ou non.
Un hologramme de la Vierge de Guadeloupe.
La gestion synchronisée et automatisée de l'ensemble.
Le Mémorial Acte ou Centre Caribéen d'Expression et de Mémoire de la Traite et de l'Esclavage, MACTe, est situé sur l'ancienne usine sucrière Darboussier en Guadeloupe. Ce mémorial a pour ambition originelle de créer un lieu dédié à la mémoire collective de l'esclavage et de la traite, ouvert sur le monde contemporain. Pour l'occasion, un nouveau bâtiment a été construit. L’exposition permanente aurait pu se concentrer sur l’histoire qui intéresse en premier lieu les Guadeloupéens et les Caribéens: celle de l’esclavage et de la traite négrière transatlantique. L'équipe scénographique a fait le choix décompter l'histoire de l'esclavage dans sa globalité, de l'Antiquité à nos jours. Par le biais de technologie d'avant-garde, et dans un souci de très grand respect du programme scientifique et historique, nous avons développé un parcours extrêmement gentil, fort et didactique.
Les visiteurs passent par les cales d'un bateau. Leurs parois se resserrent jusqu'à l'étouffement. Les visiteurs en ressortent éblouis par un torrent de lumière tels des esclaves africains débarquant sur les plages des Caraïbes. L'exposition évoque également le rôle des marchands négriers africains sans qui les Européens n'auraient rien pu faire. Dans une reproduction libre d'une salle de la Sorbonne le premier congrès en 1956, des Écrivains et Artistes noirs, est évoqué. Pour finir le mémorial rend hommage aux héros de la résistance à l'esclavage, différentes formes d'insoumission en évoquant les révoltes contemporaines.